Une ou deux branches de thym frais. Un oignon rouge taillé en pièces.
Sel et poivre steak. 2 feuilles de laurier d’Achères.
Huile d’olive pour couronner le tout.
Voilà les premiers ingrédients de ma pintade rôtie.
Regardez !
Ces premiers éléments livrés à la cuisson, dans le fond de la cocotte noire, comme pour un devoir sur le tableau noir. L’huile frémit et déjà une fumée s’échappe. L’odeur se répand et donne l’espoir d’une régalade future, comme celui de la bonne note obtenue quand la copie est bien remplie, le travail bien accomplie, la leçon bien apprise. Mais attention, resté concentré, il ne faut pas rater la cuisson, dorer de chaque côté pour faire croustiller la peau.
Ne rien oublier, se donner complètement, les dates, les faits, son énergie, son savoir, réciter. Dorer de l’autre côté, puis vérifier, la cuisson uniforme, les fautes corrigées, se relire. Récupérer le jus échappé de la pintade, gorgé des saveurs de thym, d’oignon.
Respirer. Mettre à part et profiter.
Se lécher les babines.
Savourer par avance ce met délicieux. Attendre. Attendre, sentir. Souffler. Respirer. Découper. Servir. Déguster.
Tableau noir
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