Brunch du Grand Hôtel : le meilleur repas de la terre entière !

Le meilleur repas de la terre entière !
Ici c’est dimanche, comme la messe, il y a brunch. Tout le monde le sait dans la région. C’est un incontournable, une institution et une tradition. Je suppose que tous les normands, ou pas d’ailleurs, viennent festoyer ou trouvent une bonne raison pour venir y fêter tout et pour n’importe quel prétexte. Nous on célèbre un anniversaire, mais ça nous arrive de venir pour fêter la vie. Tout absolument tout est un régal, rien n’est laissé au hasard tout frise la perfection, la recherche de l’excellence. Ils se sont tous donnés beaucoup de mal pour que ce moment dominical soit un moment de bonheur. Et c’est réussi. Buffet de fruits de mer avec huîtres, bulots, crevettes roses et grises, crabes, palourdes et praires… vinaigrette et mayonnaise maison. Ustensiles et rince doigts à disposition. Table d’entrée, salades diverses et classiques, saumon et charcuterie, crème fraîche en chantilly, blinis minis. Puis les plats…. Puff les plats. Gigot, blanquette de veau, canette, dorade au fenouil, légumes de saison, purée de pommes de terre maison, mousseline de céleri rave houlala non mais alors ça c’est un délice. Une sauce beurre blanc humm une tuerie. Et puis c’est le dessert, bon là il faut ralentir. Tout va pas rentrer. Qu’à cela ne tienne, buvons ! Un demi blanc de Bordeaux, et un demi de rouge aussi. Les deux sont parfaits. C’est compris dans le prix après tout. Donc le dessert du jour était une omelette norvégienne, vanille framboise, meringue française, faite exprès pour nous, enfin pour les autres aussi. Mais nous on en a bien profité. On a discrètement soufflé la bougie. Même le pianiste à jouer la chanson. Tarte au citron en mignardise faite du jour (les qualificatifs ou et le vocabulaire me manquent) un régal, chou à la crème salade d’ananas, île flottante, éclair au chocolat, mille feuilles, tartelette à la mangue… Bon, on aurait pu prendre le fromage de Normandie, mais nous on a choisi les desserts. Du monde entier, c’est le meilleur endroit pour déjeuner. On ne se sent jamais aussi chouchouté et ici ça a commencé ce matin. Quand on mange ici on le sait, les cuistots de ce restaurant nous aiment et je les en remercie chaleureusement. Moi aussi, parce qu ils font de chaque moment passé ici, un instant inoubliable à tout jamais. Alors c’est 75 euros par personne, compte tenu de la qualité, ce n’est pas excessif. N’allez plus ailleurs, faites des économies pour venir vous régaler ici. Vous ne le regretterez pas. Ha n’oubliez pas de demander une vue mer. Et vous verrez vous serez heureux !

Le Balbec Restaurant du Grand Hôtel. Cabourg

 

 

 

 

 

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Brasserie Ducale : amabilité et plats corrects

 

BRASSERIE DUCALE Charleville-Mézières
Déjeuner en terrasse et au soleil en cette journée d’avril sur cette incroyable place Ducale, sœur jumelle de la place des Vosges. Tout un tas de restaurants avec terrasse sont disposés tout autour. On atterrit là, un peu au hasard il faut bien le dire. Il est un peu tard, mais le patron nous rassure « il reste un cuistot ». Hamburger ardennais pour moi, omelette pour ma collègue. Correct. Café gourmand extra avec crème brûlée, tarte clafoutis, tiramisu à la fraise je crois, très bon et fondant au chocolat. Mais ce qu’il faut retenir c’est l’accueil et la disponibilité du patron tout à fait appréciable et tellement rare. Qu’on pourrait y revenir rien que pour ça ! 

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Hé oui c’est pour toi.

Fistomaston, c’est pour toi,
Nous étions sur tes traces au Boudumonde. Tu étais avec nous partout. J’avais un peu le cafard que tu ne sois pas là.

Ton père a même dit « vraiment super ces vacances, ne manquait qu’une chose : Fistomaton ! ». Ça m’a émue. Et c’est vrai que la chose, la chose précieuse c’était toi. Le vide était intersidéral notamment à cet endroit précis, un peu moins sur les autres lieux où tu n’étais pas venu. Je n’ai pas fait la fameuse ballade sur les rivières de ce paradis aquatique. Si tu avais été là, j’y aurais été, me la couler douce sur ces flots artificiels. Je me suis posée la question, ton père n’était pas intéressé par cette promenade. Du coup, je me suis dit ça ne vaut pas la peine d’y aller toute seule. Comme ça, j’ai gardé ce souvenir mémorable et unique, pour ne pas le gâcher. Le conserver intacte « i am not alone ». Michaël chante encore. Le gardien en sourit toujours dans mon souvenir. Si tu avais été là alors tout aurait été diffèrent. Et aurait sans doute effacé ce souvenir.
Quand nous avions foulé pour la première fois ces territoires si lointains, si uniques, si magiques et incroyables. Quand nous avions eu la témérité de venir jusqu’ici. Nous n’osions pas dire où nous allions pour les vacances. Tellement c’était énorme. Destination inavouable. Qui je suis sûre nous a ouvert à chacun un champ de possible plus étendu que si nous n’avions pas fait ce voyage, donné un culot à porter de main, une invincibilité. Après tout, nous avions atteint le Graal des voyages, le high level des destinations paradisiaques. Tout à coup plus rien ne peut nous résister. Tout devient accessible.
Bref, ce souvenir reste intact. Dans l’état. Ta jeunesse de l’époque. Ta petite frange complètement dingue (mais oui au fait c’était quoi cette frange à la Jeanne d’Arc ?). L’insouciance. Ton extase perpétuelle d’évoluer sur ce terrain de jeu, la première fois, la découverte de ce lieu inconnu.
Et finalement ça m’a consolée de me dire que ton absence permettait de laisser ce souvenir en l’état, inédit. On ne revient pas sur le passé. Ce moment est figé et ancré à jamais dans notre mémoire. Au-delà du souvenir du lieu, le souvenir de ce que nous étions qui ne reviendra jamais plus.
Ce qui rend beau et à la fois triste ce qui ne sera plus.
D’où ma petite nostalgie passagère.
Très vite balayée par l’espoir d’effacer d’un revers de main et pour ne pas rester dans la mélancolie, cet ancien souvenir et le remplacer par un autre encore plus merveilleux.

 

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