Sur le feu

Animations, manifestations, exposition autour de la cuisine.

Gâteau basque à la cerise

Je veux vous parler de ce gâteau car il hante mes rêves culinaires.

D’abord goûté en part individuelle, le biscuit est craquant, le jus de cerise, fabrication secrète et maison, donne un tout équilibré à point, bon sens, quel régal ! Une fois dégusté difficile de s’en passer. Alors, on l’a essayé en gâteau pour 6, histoire de pouvoir en reprendre encore et encore, peut-être en ramener. Mais déception, il est nettement moins savoureux. Comment faire ? Le laisser errer en souvenir dans notre imaginaire gourmand mais frustré, très frustré. Le boulanger-pâtissier, avisé, nous propose alors de prendre une plaque. On accepte aussitôt, gourmand surtout, curieux pas du tout. S’il nous le conseille, ça doit être bien. Non ? Heu, c’est quoi une plaque ?

La plaque c’est la plaque de cuisson du professionnel boulanger. Celle dont il se sert pour réaliser toutes ses parts individuelles. Oui ! Celle qui permet la confection d’un gâteau de la taille de la plaque du professionnel. Oui, oui c’est bien ça ! Voilà ouvrez grand les bras, dans un sens oui, comme ça, oui et puis dans l’autre aussi. Donc une centaine de biscuits savoureux.

Comment dire ? Notre gourmandise rassasiée, notre foie tout à coup effrayé !

Mais on a tenu bon, on en a mangé au petit déjeuner, en dessert au déjeuner et aussi au dîner, et parfois même en goûter. Tous les jours, une cure de gâteaux basques à la cerise. Le rêve du gourmand, sans fin et sans complexe. Quel luxe ! On s’en est gavé, on n’a rien jeté, tout mangé jusqu’à la dernière miette, régalade de tous les  instants, jouissance extrême. « Votre gâteau c’est de l’or » ai-je dit au boulanger.

Je voulais en vendre à la France entière, lui faire une publicité d’enfer !

Et ici lui rendre hommage, le Fournil de l’olivier, au carrefour de Moliets-et-Maâ entre le tabac et la pharmacie, 128 rte Lacs 40660 MOLIETS ET MAA 05 58 48 53 15

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Tableau noir

Une ou deux branches de thym frais. Un oignon rouge taillé en pièces.
Sel et poivre steak. 2 feuilles de laurier d’Achères.
Huile d’olive pour couronner le tout.
Voilà les premiers ingrédients de ma pintade rôtie.
Regardez !
Ces premiers éléments livrés à la cuisson, dans le fond de la cocotte noire, comme pour un devoir sur le tableau noir. L’huile frémit et déjà une fumée s’échappe. L’odeur se répand et donne l’espoir d’une régalade future, comme celui de la bonne note obtenue quand la copie est bien remplie, le travail bien accomplie, la leçon bien apprise. Mais attention, resté concentré, il ne faut pas rater la cuisson, dorer de chaque côté pour faire croustiller la peau.
Ne rien oublier, se donner complètement, les dates, les faits, son énergie, son savoir, réciter. Dorer de l’autre côté, puis vérifier, la cuisson uniforme, les fautes corrigées, se relire. Récupérer le jus échappé de la pintade, gorgé des saveurs de thym, d’oignon.
Respirer. Mettre à part et profiter.
Se lécher les babines.
Savourer par avance ce met délicieux. Attendre. Attendre, sentir. Souffler. Respirer. Découper. Servir. Déguster.

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Nous sommes tous des chats !

Devant ce croquis de Ronald Searle (que j’ai découvert à l’annonce de sa mort), je ne peux m’empêcher de me comparer à ce chat. Lui ne rêve que de poisson, moi je ne rêve que de ces gâteaux, encore plus appétissants que ma gourmandise ne peut l’imaginer. Et je me lèche les babines devant cette image, me voilà prise en flagrant délit de souhaiter être ce chat. Lui est dans la photo. Pas moi !

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